jeudi 28 mai 2009

Recyclage du verre

Voici un vidéo qui parle, comme le titre le suggère si bien, du recyclage du verre:

http://www.youtube.com/watch?v=zz32H5mP2bA

Ensuite, on peut se poser des questions par rapport à ce qu'on fait localement.

Recyclage à la portée de tous

Recyclage 101, le cours que beaucoup échouent par défaitisme

Certaines personnes ne sont pas en disposition de recycler, ils manquent de temps, d’énergie, de courage pour affronter cette tâche titanesque. Il y a beaucoup des gens qui se dissent incapables de recycler, parce qu’il s’agit d’un casse-tête: c’est plus facile de se débarrasser n’importe comment des contenants de verre, d’aluminium et des papiers et de se dire « Je suis fatigué, je m’épargne des maux de tête ». Le temps est l’excuse parfaite pour négliger l’environnement, nous sommes peut-être trop occupés à sauver la planète dans des jeux d’ordinateur. C’est assez de dire que «de toute façon, la planète s’achève en 2012, alors pour quoi ne pas en profiter au maximum des ressources qu’elle nous donne si affablement! »

Ces excuses sont dépassées. Dans les années 80 quand l’écologie était une chose étrange qu’on mangeait dans un restaurant étranger ces alibis étaient plus acceptables. Aujourd’hui les gens sont conscients du développement durable, du réchauffement de la planète, des crises environnementales, etc. C’est sur que tout le monde n’est pas expert dans ces sujets mais on peut être surs que la majorité en a déjà entendu parler.

Chantale Audy est une femme courageuse dans la quarantaine. Elle travaille à temps plein. Elle est une mère monoparentale qui a deux enfants de 16 et 18 ans. Chantale recycle sans problème, elle assure que ça vient de soi. Elle manque de bonnes excuses dirait-on. Elle se lève normalement à 5h00 a.m. pour faire le déjeuner pour sa famille et habiller Frederik, son fils de 16 ans qui est handicapé. Tout ce qu’elle fait le matin elle le fait en double. Lorsque son chum et son autre fils sont partis faire leur journée, elle part à la garderie. Ensuite, elle rentre immédiatement au travail où elle reste jusqu’à 5h00. Ensuite elle va chercher Fred à la garderie. En rentrant chez-elle elle fait le souper. Après, elle fait la vaisselle et le ménage juste avant de donner un bain à son fils de l’amener au lit. Quand elle a fini sa journée vers 9h30, il lui reste moins d’une heure pour elle et pour son amoureux, « je ne pourrais pas réussir sans son aide » ajoute-t-elle. Puis, c’est une journée facile, spécifie-t-elle, des fois quand les choses se compliquent ça peut être pire. Elle est très décidée, cependant ce qui doit paraître incroyable pour beaucoup c’est le fait qu’en plus elle dispose du temps pour recycler.

Comment fait-elle? « C’est très facile ça vient de soi! » En fait, elle sortait son bac dans la localité de Charlesbourg sur la 7me Avenue Ouest et on ne le ramassait pas. Elle a aperçu que personne dans la rue ne sortait de bac. Alors elle a appelé son propriétaire pour lui demander qu’il installe un bac bleu pour recycler sans avoir du succès. Cependant, elle n’a pas appelé la Ville, à l’instar, elle à commencé ramasser les contenants, bouteilles et papiers pour les apporter à un coin de rue de chez-elle dans des bacs de recyclage des appartements avoisinants. Nonobstant, depuis qu’elle a déménagé dans sa nouvelle maison à l’Atrium, Chantale recycle moins puisque c’est devenu plus compliqué présentement pour elle de contribuer à la cause. De plus, elle ne comprend pas pourquoi qu’on ne ramasse qu’est ce qui se passe avec le service et avec les centres de recyclage comme beaucoup des personnes. Elle trouve qu’il manque de l’information à ce sujet. À présent, elle se prépare à faire son propre compost et elle dit d’une manière enthousiaste « Mon empreinte écologique n’est pas assurément la meilleure, mais je fais du mieux que je peux. Le recyclage, c’est d’abord sensibiliser chaque personne pour qu’elle fasse son petit peu! Rien n’est parfait, mais on peut toujours l’améliorer. » Alors, si c'est si simple, pour quoi pas prendre les moyens que tout le monde peut prendre pour réduire l’impact de nos activités sur la nature?

Problématique

Le recyclage périclite

Pollueurs une espèce en voie de réapparition

Tandis que le débat par rapport à la consignation et à la collecte sélective est éclipsé par l'actualité qui accorde une attention absolue à la récession économique et à la grippe porcine (virus H1N1), des millions de contenants recyclables se retrouvent dans la nature et dans les sites d'enfouissement. En effet, les sujets précédents possèdent une importance majeure dans les enjeux actuels de société. Cependant, le fait qu’il faille leur accorder beaucoup d’attention n’empêche pas de faire un peu de lumière sur les problèmes environnementaux.
Pour beaucoup des citoyens du monde, les problèmes du réchauffement planétaire, de la pollution et des troubles environnementaux et sociaux causés par l’hyperconsommation et sont plus importants. En effet, on peut dire que localement les problèmes sont mineurs, malgré qu’ils aient tendance à empirer. Tandis qu’ici les dépotoirs se remplissent d’objets recyclables, le gaspillage de matières engendre des problèmes de surexploitation des ressources dans d’autres pays. La planète est à veille de craquer!

Ce cycle passe inaperçu pour une bonne partie de la population qui se dit que peut être les bouteilles en plastique et en verre poussent dans les arbres qui nous offrent gentiment du jus d’orange, de pomme, et de fruits exotiques déjà emballés et prêts à boire. Que la nature est bien faite et qu’elle est sage! En ville, on peut compter les bouteilles en plastique par centaines. Louis Gilles Francoeur, journaliste du Devoir, met en évidence que de 1.000.000.000 (Un milliard!) de bouteilles de plastiques mises en marché, on ne réussit à recycler qu’un 44%, c’est-à-dire moins de la moitié. Dans cet article, paru le vendredi 22 août 2008, Francoeur éclaire la problématique: en 1992 la consommation de bouteilles en plastique était de 70 millions, en 2002 elle était de 775 millions et présentement elle est d’un milliard, les ventes et le gaspillage font alors une progression fulgurante. Mais pire que ça, les bouteilles d’eau ne représentent qu’un 17% des 4,7 milliards de contenants en plastique mis dans le marché.

En parallèle, Érick Moreault souligne dans un article paru dans le Soleil le 26 mars 2009 que même si 10 millions de contenants consignés de plus se recycleront chaque année, il y a 400 millions de cannettes et de bouteilles en verre qui seront gaspilles. Certes, l’aluminium et le verre qui ont un cycle de recyclage infini, finissent leur vie dans la nature et dans des sites d’enfouissement.

C'est alarmant, l'indice de recyclage dans la ville est en train de décroître. Les statistiques montrent une décroissance de 8 % des contenants consignés en quatre ans, selon Éric Moreault le 24 mars de cette année. En effet, ce qu'il y a de plus alarmant c’est, d'abord, que personne ne réagisse à cet holocauste écologique. Les ventes ont augmenté d’un 11%, si on regarde les proportions on s’aperçoit rapidement qu’on s’en va directement dans le trou.


À qui la faute?

Les faits précédents : la baise des taux de récupération des contenants consignées et non-consignés témoignent que la responsabilité appartient en partie aux individus et en partie aux institutions. On ne peut pas dire qu'il s'agit exclusivement de la faute des citoyens, les sociétés d'État et les certaines compagnies privées y sont pour beaucoup. Or, cette faute partagée est une problématique silencieuse et nuisible pour l'environnement. En effet, à part les articles écrits par Érick Moreault il n’y a pas beaucoup d’information par rapport à cette problématique.

Nous sommes dans l'époque de la responsabilisation écologique. Les entreprises, les États et surtout le gens qui les constituent doivent faire face à ce genre de défis d'ampleur, puisque seulement le changement peut assurer la survie de notre planète. Par malheur on dirait que la cause recule, on n’est qu’au début d’une série de changements qui doivent venir de l’ensemble de la société et les gens restent inactifs en pensant qu’il faut des grandes gestes pour sauver l’humanité, sans savoir que dans le contexte de la pollution l’insouciance est une manière d’endommager la planète. Les statistiques démontrent que les pollueurs sont une espèce en voie de réapparition.

Règles imposées par GWR :

1- Seulement des contenants en verre ramassés individuellement et à la main seront acceptés.

2- Toutes les bouteilles doivent être utilisées et vides pour qu’un procès authentique puisse se produire.

3- Les bouteilles doivent être ramassées dans une place spécifique.

4- Il n’y a pas de nombre limite de participants.

5- Une fois que les bouteilles sont ramassées elles doivent être pesées avec une balance qui à été certifiée et qui est considérée adéquate pour cette fin.

6- Deux témoins indépendants doivent être présents pour vérifier les règlements et le poids total des bouteilles ramassées.

Objectifs du projet Écolo Record:

Ramasser, à l’unité, la plus grande quantité de bouteilles en verre recyclées pendant huit heures pour établir un nouveau record mondial d’ordre écologique avec le support de Guinness World Records, et conscientiser les gens par rapport à l’importance du recyclage.
Il s’agit d’une campagne participative de sensibilisation et de conscientisation par rapport aux problèmes environnementaux. Le but principal est de stimuler une Ville verte en démontrant qu’il ne faut pas des grandes gestes d’une personne, mais il faut l’ensemble d’une constellation de petites gestes de la communauté. Le projet Écolo Record cherche briser le cycle d’insouciance qui s’installe depuis longtemps et de le substituer pour le cycle de trois « R » : Récupérer, Recycler et Réutiliser ! Il cherche paralèllement à créer une vague de changement, autant dans les entreprises comme dans les gens qui les conforment. De plus, c'est la première foire du développement durable et d'écologie à Qc! À chaque année, on fera une foire qui aura ces sujets comme coeur!

Comment se déroulera l’Écolo Record?

Il s’agira de plusieurs activités qui s’étaleront sur environ 11 heures. Pendant la moitié de la journée (les premières 4 heures), il y aura des activités familiales, ainsi que des spectacles pour tous et des interventions. Il y aura des kiosques d’information à propos du développement durable et de l’écologie sur le site. Ensuite, dans la deuxième partie (les 4 heures suivantes), il y aura un concert de groupes engagés avec vente de bière pour ramasser une à une les bouteilles de bière. Pour accéder au site, il faudra donner une bouteille de verre vide en échange d’une entrée. Les bouteilles seront pesées une à une pour connaitre le poids global et pouvoir faire des statistiques. C’est symbolique et démocratique: une bouteille équivaut à un vote pour la consigne! L’important, c’est de créer une vague de positivisme face au recyclage. Pendant les heures qui restent, on fera le décompte et on fera tirer des prix de présence. À la fin, on connaîtra le poids total du verre amassé.